Qu’est-ce qu’une relation consciente ?
Comment mettre de la conscience dans ses relations, et notamment dans ses relations amoureuses ?
« Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous » citait Paul Eluard.
Comment faire de nos rencontres des rendez-vous conscients ?
Et comment une rencontre peut-elle contribuer à notre évolution personnelle ?
Voici quelques questions à se poser et qui peuvent être une invitation à redevenir cocréateurs de nos rencontres :
De quoi ai-je envie ?
Quelles sont les énergies qui m’attirent et dont je souhaite inclure dans ma vie ?
Quelles qualités voudrais-je développer en moi et que je ne reconnais pas encore ? Souvent l’autre est un miroir qui nous permet de réactiver ce qui est en nous et dont nous n’avons pas conscience. Si nous voyons certaines qualités (ou défauts) chez l’autre, c’est que nous en sommes porteurs à un degré variable.
Quel genre de relation ai-je envie avec cette personne qui arrive dans ma vie ?
A partir de quel endroit est-ce que je la rencontre ? Est-ce l’enfant en moi ? L’adolescent(e) ? La femme ou l’homme que je suis aujourd’hui (à comprendre selon ma maturité émotionnelle).
Quels sont mes besoins ?
Et comment cette relation va-t-elle me nourrir et combler mes besoins ? Sur le plan physique, émotionnel, intellectuel, spirituel ?
Est-ce une relation pour le physique, pour le cœur, pour des conversations intellectuelles, etc.
Si c’est uniquement pour nourrir mes besoins physiques, il n’y a rien de mal à cela, juste à le reconnaître et être honnête avec l’autre.
Qu’est-ce que je donne à l’autre ? A la relation ? Qu’est-ce que je reçois ? Est-ce équitable ? La relation à deux demande le partage et la réciprocité, sinon elle est déséquilibrée.
La générosité peut dans certains cas être assimilée à de l’abus : donner pour prendre parce que cela vient d’un endroit de manque. On pense donner de l’amour à l’autre, alors qu’on le vampirise inconsciemment. Pourquoi ? Parce qu’on n’a pas assez d’amour en soi, et pas assez d’amour pour soi d’abord. Voir l’article Comment sortir de la dépendance affective.
Est-ce que je reçois de l’attention de la part de cette personne ?
Est-ce que je me sens honoré(e), respecté(e), écouté(e), entendu(e), compris(e) ?
Est-ce que je me ferme (inconsciemment) de ma capacité à recevoir (par protection par exemple) ? Très souvent, nous nous coupons de notre recevoir à cause de nos blessures et nous mettons une carapace pour nous protéger.
Est-ce que je sais recevoir ce que l’autre me donne, m’offre ?
Qu’est-ce qu’il (ou elle) attend de moi ? Quels sont ses besoins ? Est-ce que je suis en capacité d’y répondre ?
Est-ce que je sais faire des demandes à l’autre ?
Est-ce qu’il va pouvoir répondre à mes attentes ?
Est-ce que je sais nommer, verbaliser à l’autre ce que je ressens ?
Toutes ces questions permettent de remettre de la conscience dans la relation, de se positionner, et de revenir à l’origine de nos rencontres.
Nous croisons les personnes qui sont en résonance avec votre fréquence vibratoire.
Les rencontres sont des miroirs. Ce que nous voyons chez l’autre est ce que nous portons en nous (le positif comme le « négatif »).
Reprendre la responsabilité dans la relation et la rencontre c’est ne plus être accusateur par rapport à l’autre et de « ce qu’il nous fait vivre ». Nous l’avons attiré à nous. Son attitude vient réveiller des choses et mettre le doigt sur nos blessures. A nous de les soigner et de ne pas faire porter à notre partenaire ce poids, ni lui donner le rôle de sauveur. Dans ces conditions, il peut être utile de se faire accompagner par un professionnel, l’autre n’est pas notre thérapeute.
Les rencontres sont faites pour nous faire grandir. Toute rencontre est un cadeau, et cela même si la relation a été houleuse, perturbante. Les reproches que nous faisons à l’autre sont des reproches à nous-mêmes.
Il nous appartient de prendre soin de la relation.
Il y a quelques années, j’ai assisté à une conférence de Corinne Cygler qui m’a inspirée et que je garde en mémoire.
C’était une présentation de la méthode Espère®. de Jacques Salomé et qui mettait en scène « l’écharpe relationnelle ».
Deux personnes tenaient un bout de l’écharpe et il était dit que chacune était responsable de « son bout de relation ». Ce que l’autre me dit, ce que j’entends et comprends, je le réceptionne à travers mes filtres qui dépendent de mon histoire personnelle (généralement mes blessures avec papa/maman) et mon expérience. Je me fais mon propre film et réagis en fonction de ce que cela vient réveiller en moi. Et généralement, nous posons des actes par réaction, émettons des critiques, éprouvons de la colère envers l’autre qui n’y est pour « rien ». Ce n’est pas contre lui personnellement que nous en avons (et nous n’avons pas conscience de cela), mais plutôt de ce que son comportement ou attitude est venu activer en nous. Combien de relation se sont mal terminées parce que nous reprochions des choses à l’autre et qu’au final, c’était de l’incompréhension et un problème d’interprétation ?
Pour évoluer, pas besoin de chercher. Il suffit de regarder autour de nous, et notre proche entourage (conjoint(e) et enfants) nous donne l’occasion parfaite de travaux pratiques pour nous mettre à l’épreuve et nous tester dans la relation.
Parfois nous fonctionnons également en mode pilotage automatique parce que nous avons des pensées et croyances limitantes, des conditionnements et des habitudes hérités de notre famille, de notre éducation et de notre héritage transgénérationnel. Energétiquement nous sommes aussi porteurs de toutes ces mémoires.
La méthode ACCESS CONSCIOUSSESS par exemple permet de nous libérer énergétiquement de tout ce fatras émotionnel qui nous empoisonne, de nous débarrasser de nos scenarii répétitifs et mode de fonctionnement et d’accéder à plus de conscience dans notre vie.
Ainsi, mettre de la conscience dans notre quotidien nous permet de retrouver notre pouvoir créateur, de faire des choix et être plus conscient, ce qui a pour résultat de nous amener de plus en plus vers notre liberté intérieure.
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